Description
Au XVIIIe siècle, alors que le duché de Savoie était en partie occupé par l'Espagne, le capitaine d'un bataillon installé à Samoëns a épousé une jeune fille du château. La guerre terminée, le mari est reparti en Espagne, abandonnant sa femme enceinte. Lorsque l'enfant, une fille, devenue femme a recherché son père afin d'obtenir son consentement pour se marier, celui-ci était devenu le riche gouverneur de la province de Cadix. Pris de remords, il a fait de cette fille, qu'il n'avait jamais connue, son héritière. Devenu riche, le gendre a été le bienfaiteur du hameau savoyard. Il fonde alors une école supérieure protégeant notamment les prêtres réfractaires durant le Révolution. Cette école était située au château.
Le château du Bérouze fut, quant à lui, édifié à l'entrée de Samoëns, par la route arrivant de Taninges en face de la chapelle dédiée à Saint Pierre et Saint Paul. Ce manoir du XVIIe siècle fut édifié à côté d’une tour carrée datant elle du XVIIe siècle. C’est Bernard Ducis, fermier du prince et ancien châtelain de Saint-Jeoire qui en est à l’origine. Dans son testament de 1660, l’ancien châtelain fit une donation pour bâtir une chapelle face au château. Cette chapelle, à l'origine, fut bâtie au col de Coux. Elle a probablement disparu en 1476, lors de l'invasion des troupes Valaisannes.
L’actuelle chapelle, située au hameau du village Septimontain, date de 1481. Elle fait partie des neuf chapelles actuelles des hameaux de Samoëns. Elle a connu une restauration en 1660, comme l’indique l’inscription latine sur sa façade : « Noble Bernard Ducis m’a heureusement relevée à ses frais l’an du Seigneur 1660 ». La chapelle du Bérouze a perdu sa cloche sous la Révolution, elle en a retrouvé une en 1824. Sa dernière restauration en juin 2010.
Ouverture
Toute l'année, tous les jours.
Infos complémentaires
- Langues parlées :Français
Tarifs
Accès libre.