Description
Elle fût édifiée à la volonté du curé Tronchet à la suite d’un vœu : s’il recouvrait la vue il construirait une chapelle sur le terrain familiale du Verney, ce fut fait vers 1860.
Sa façade s’organise autour d’une porte et de deux fenêtres élancées en plein cintre surmontées d’un oculus et d’une niche, le tout en pierre de taille. Une croix prolonge le linteau de la porte. La nef (12m par 6m) se termine par une abside en cul de four et abrite un retable néo-gothique, un chemin de croix peint en rouge et bleu et quelques sièges hétéroclites : le coq a été dérobé. La dernière restauration date d’août 1985.
En 1457 les habitants du Verney et de l’Estelley créent la Confrérie du St Esprit dans le but d’invoquer la clémence divine contre les débordements du torrent du Verney. Ceux-ci sont attestés à plusieurs reprises entre 1401 et 1441 et firent de dramatiques dégâts qui se reproduirent tout au long de l'histoire locale; la dernière eu lieu en 1945. Par la suite des travaux d'endiguement et de régulation furent entrepris avec la participation de prisonniers de guerre allemands. Chaque année le mardi de Pentecôte les confrères se rendaient sur les terres inondées après la messe et distribuaient aux pauvres une soupe de fèves et de pois avec un pain d'une livre appelé "Pain du Saint Esprit" : la guerre de 14-18 mit fin à cette pratique. La confrérie du Saint Esprit valait aussi contre la peste : le notaire Delacoste perçoit dès 1610 des donations à cet effet. Celles-ci s'emplifieront dès 1630, année où la peste pénètre dans la vallée du Giffre; Jacquemotte Favre de la tour de l'Estelley perd deux enfants et dote la confrérie de 200 florins.
Ouverture
Toute l'année : ouvert tous les jours.