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Description

Eglise paroissiale de Bourg-en-Bresse.
La dénomination exacte de cette église est "collégiale co-cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation". Le terme de co-cathédrale est donné officiellement en 1992, pour définir Notre-Dame comme siège secondaire de l’évêché de Belley-Ars, revenu à Bourg dans les années 1970 après plus 4 siècles passés de l'autre côté du département. Pour autant, c'est bien pour être cathédrale que l'église Notre-Dame fut érigée au début du XVIe siècle mais les aléas de l'Histoire et les divers conflits opposant François 1er à Charles Quint en décidèrent autrement et Notre-Dame perdit définitivement son titre de cathédrale en 1534.

Les débuts de la construction sont assez flous et même si les travaux ont certainement été initiés à la fin du XVe siècle, 1505 constitue la date officielle appuyée par une bulle du Pape Jules II de cette même année ; le but était alors d'agrandir et d'embellir une chapelle de pèlerinage romane située à cet emplacement, déjà dédiée à la Vierge et connue sous le vocable de chapelle Sainte-Marie de Bourg, dont les origines remonteraient au XIIIe siècle. Une légende raconte qu'en ce lieu, un berger trouva une icône représentant la Vierge Marie qui, malgré son dépôt dans l'église paroissiale du moment (située à quelques encablures du centre de la cité d'alors) revenait systématiquement à l'endroit de sa découverte ! Comme si Marie voulait montrer aux Burgiens du Moyen Age sa volonté d'être ici vénérée. La guérison du Comte Aymon de Savoie, venu implorer Sainte-Marie de Bourg ne fit que renforcer la dévotion des Burgiens pour celle qui deviendra alors leur sainte patronne. Au XIXe siècle, à droite du chœur, une chapelle fut entièrement réaménagée et dédiée à la Vierge Marie, devenue Vierge Noire au fil des ans, actuellement vénérée en tant que Notre-Dame de Bourg, protectrice de la ville. Sa garde-robe s'est étoffée au cours des siècles et ses habits, et les couleurs dont elle est parée, sont fonction du temps liturgique.

De nombreux éléments du mobilier sont remarquables, tels le triptyque offert par Nicolas Chichon (1523), les stalles (XVIIIe), le retable de la Vierge Noire (XIXe), l'ancien maître-autel d'Armand Calliat en marbre blanc orné d'émaux et de bronzes dorés (XIXe), la chaire de Fyot (1760), le grand orgue (XVIIe - XXe), les grandes verrières du chœur d'Eugène Oudinot (XIXe)... Ne pas manquer la clé de voûte pendante ainsi le tétramorphe surplombant le chœur, le vitrail de Saint-Crépin et Saint-Crépinien (1530), seul vitrail d'origine ainsi que les vitraux contemporains (années 1920 et 1960).

Le clocher, décapité pendant la Terreur, fut reconstruit en béton armé par l'architecte départemental Tony Ferret, entre 1909 et 1911. A cette occasion, le beffroi fut doté de 4 cadrans d'horloge ainsi que d'un ensemble campanaire de 23 cloches ; 17 cloches de la maison Paccard d'Annecy vinrent compléter les 6 cloches déjà présentes dans le beffroi, pour la plupart reliées à un carillon automatique encore en fonctionnement aujourd'hui.

Le portail d'entrée est couronné par un médaillon sculpté dans le bois et représentant une Annonciation (vocable sous lequel fut érigée la cathédrale du XVe siècle), surplombé d'une conque dans laquelle est enchâssée une statue de la Vierge à l'Enfant de Coysevox (1855).

Ouverture

Du 01/01/2025 au 01/01/2026
Ouverture le lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 8h à 18h.
En juin/juillet : Les Mardis de l'orgue de 20h30-22h00.

Infos complémentaires

  • Équipements :Parking à proximitéParking payantParking

Tarifs

Entrée libre - visite gratuite.

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