Description
Il est géré par la commune de Pont-Evêque en association avec le Conseil Départemental de l’Isère et l’association Nature Vivante.
Les résurgences et les prairies humides, (en déclin en France) et la biodiversité qui leur est associée, représentent l’intérêt du site. On peut ainsi trouver des espèces rares et protégées comme l’Agrion de Mercure, la Lamproie de Planer, le Martin pêcheur ou le Cuivré des Marais.
Un milieu naturel lié à l’Homme :
Ce n’est pas d’aujourd’hui que ces espaces sont utilisés par l’Homme. En effet, depuis des siècles, les prairies humides et cours d’eau du secteur sont façonnés selon les besoins des riverains
Un milieu en transformation :
Tout a commencé il y a fort longtemps, les Romains attirés par la présence de nombreuses prairies et l’eau abondante ont profité de ces ressources. A travers le temps, des seuils (barrages) et réseaux de canaux ont été aménagés et utilisés pour irriguer les prairies jusqu’à la deuxième moitié du XXème siècle. Ainsi, cette zone à vocation agricole a été longtemps la terre nourricière de Vienne. Mais étant une vaste zone humide elle est sujette aux inondations dont les célèbres Julins, phénomène naturel de remontée spectaculaire de la nappe phréatique.
Pont-Évêque est également lié à l’industrie papetière. Dès 1578, un premier moulin à papier a été installé sur la Véga près de sa confluence avec la Gère. En 1850, Jean Cartallier crée une papeterie mécanique appelée Papeterie de Mornes située entre le moulin à grains et la fonderie. Elle sera, par la suite, rachetée et son activité sera petit à petit transformée.
L’agriculture aussi s’est modifiée au fil des années. Dès le milieu du XXème, une nouvelle culture apparaît dans le paysage : la populiculture (culture des peupliers) qui prend de l'ampleur dès les années 1980 une surface importante du site. Et, depuis 50 ans, la mutation du monde agricole et la diminution du nombre d’exploitation ont modifié les pratiques sur le secteur. Les prairies ont petit à petit laissé place aux cultures de céréales avec l’arrivée récente du maïs et du tournesol. Cela s’est traduit par de profonds changements paysagers et écologiques.
Une ville en développement :
Autrefois village, Pont-Évêque s’est développé notamment depuis la création du District de Vienne (regroupement de 7 communes) au début des années 1960. Depuis, des bouleversements liés au développement de son industrie, une augmentation de sa démographie ont entraîné le développement des infrastructures et des habitations.
Une évolution vers la protection du milieu naturel :
Devenus périurbains, les milieux naturels du secteur sont soumis aux pressions humaines et sont sensibles aux pollutions. Les pollutions domestiques et industrielles qui en résultent, touchent la Gère très fortement dans les années 1970-80 puis s’étendent au Saint-Hilaire au début des années 1990.
Progressivement, une prise de conscience des élus et de la population a conduit les entreprises et les habitations à fermer, être déplacées ou raccordées au système d’épuration. Des opérations de nettoyages sont également mises en place sur la Véga dès le début des années 90. D’autres actions sont également effectuées comme des opérations de protection et de re-végétalisation de berges de la Véga réalisées avec le Syndicat Hydraulique des 4 vallées. Ce dernier animera par la suite le contrat de rivière qui sera à l’origine de nombreuses actions comme la création de la passe à poisson de la Véga en 1996.
Ouverture
Toute l'année.
Infos complémentaires
- Services :Animaux acceptésVisites gratuites
- Langues parlées :Français
Tarifs
Accès libre.